Liberté chérie.

Oh liberté, je sens ton souffle, je sens ton énergie, je sens que tu me tiens en vie.
Liberté, je sais que tu veux de moi et je sens que je suis à toi. Oh liberté. Que ferions-nous l'un sans l'autre ? Sur les pas de qui marcherais-je ? Sur les pas de qui m'envolerais-je ?

Oh liberté, je suis à toi. Et je ne souhaite qu'une chose, finir serré dans tes bras.

Et je le sais pourtant. Que tu n'existes pas.

La chute a été rude pour tout ceux qui se sentent vivre en liberté. Accepter de se confiner, c'est d'une certaine façon choisir de faire une croix sur ce sentiment. La liberté, la vraie, n'est forcément pas affaire de choix. Dès que nous prenons une décision, la liberté s'efface à chaque fois un peu plus. Alors à quoi bon lutter. A quoi bon se poser en défenseur de ce qui n'a jamais été ?

Je préfère abdiquer. Et je crois que c'est pour mon bien. Et pour celui de mon métier, puisque rien ne naît jamais d'une liberté pure.

Créativité confinée

« Dans les ténèbres, l’imagination travaille plus activement qu’en pleine lumière. », disait Monsieur Kant.

Et je ne sais pas si ce Monsieur a passé beaucoup de temps à réfléchir à cette phrase, mais la période de confinement que nous avons vécue semble lui donner raison.

Rester chez soi, être bloqué, enfermé, ne voir personne, a été une chance. Évidement pas pour notre confort, pour notre vie sociale ou pour notre santé mentale, mais pour la créativité. De tous. La créativité de ceux dont c'est le métier et celle de ceux qui disent "moi je ne suis pas créatif, mais est-ce qu'on pourrait..."

Pour une fois, la créativité n'appartenait à personne. Et tout le monde s'y est essayé ! Les gens ont commencé à chercher des solutions. Pour s'aérer, pour s'amuser, pour respirer, pour travailler, pour occuper ses enfants, pour éviter d'attraper le Covid, pour faire ses courses, pour se promener. Tout le monde a cherché.

Et certains ont trouvé :

https://www.youtube.com/watch?v=vqgBoA0nHfA

Merci à eux.