C'est vrai que le moche n'est pas beau. C'est moche. Et le beau, c'est beau. C'est vrai.
Mais le beau, peut-il être le moche de celui qui voit dans le moche le beau ? Et inversement ?
Derrière cette introduction sans sens, se cache une vraie question : quelle est la place du moche dans nos métiers ?
Hum, ce n’est pas beau ça. Vous ne pouvez pas mettre du bleu ?
Disait si justement une cliente. Alors nous avons mis du bleu, pour tester. Mais tout de suite après nous nous sommes dit : c’est mieux, mais c’est moins visible. Moins croquant. Moins étonnant. Moins fascinant. Moins risqué. Moins déroutant. Moins impactant. Moins accrocheur. Moins. Moins. Moins.
Alors, faut-il être mieux en prenant le risque d’être moins ? Et dans un monde où tout est beau, cela sert-il encore à quelque chose de l’être ?
A cette question, certaines marques y ont répondu en choisissant très franchement leur camp. J’appelle à la barre Balenciaga et son sac poubelle à 2K, les Bored Apes - fameuses NFT que tout le monde s’est arrachées, les marques qui font des collaborations avec Crocs, et tant d’autres.
Alors oui, c’est SUBJECTIF. Mais est-il vraiment question de beau et de moche en communication ? Ou est-il question de cibles, d’objectifs ? D’impact ?!?